Recruter un alternant : une opportunité pour votre entreprise

• Les Jeunes âgés de 16 à 29 ans inclus, sans qualification professionnelle ou voulant compléter leur formation initiale, quel que soit leur niveau.
• Les demandeurs d’emploi de 26 ans et plus, dès leur inscription à France Travail, si la professionnalisation favorise leur retour à l’emploi.

Les salariés sous contrat d’apprentissage bénéficient de l’ensemble des dispositions applicables aux autres salariés de l’entreprise dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles avec les exigences de leur formation (code du travail art. L981-7 modifié).

La durée du travail du salarié, temps de formation compris, ne peut pas excéder la durée hebdomadaire de travail pratiquée dans l’entreprise.

Le contrat d’apprentissage peut s’étendre sur 12, 24 ou 36 mois, celui​ ​de professionnalisation sur 12, 24 mois​ ​selon le diplôme préparé par l’apprenti​​.

Minimum 25% de la durée du contrat ou de l’action de formation (dans le cadre d’un CDI) sans être inférieure à 150 heures.

L’entreprise doit déposer le contrat auprès de son OPCO dans un délai de 5 jours après la date de début du contrat. Il est ensuite déposé par l’OPCO auprès de la ​​DREETS​​

NB : l’accord de branche que vous appliquez peut influer sur le budget de recrutement, vérifier cette information auprès de votre OPCO est important.

​Nos tarifs de formation pour nos entreprises partenaires varient selon le niveau du titre/diplôme entre 8 000​​€ et 12 500€ (base annuelle sur 12 mois).

N’hésitez pas à contacter votre chargé de relation entreprise.

DANS LE CADRE D’UN CONTRAT D’APPRENTISSAGE

La rémunération minimale, en contrat d’apprentissage varie selon l’âge et l’année d’études (des dispositions plus favorables peuvent s’appliquer, nos conseillers sont là pour vous accompagner ). De plus, le salaire brut est le même que le salaire net. Il est ​​possible de signer un contrat d’apprentissage jusqu’à 29 ans.

En 1ère année, pour les apprenants de :

• Moins de 18 ans : 477,07€ (27% du SMIC)
• De 18 à 20 ans : 759,77€ (43% du SMIC)
• De 21 ans et plus : 936,472€ (53% du SMIC)

En 2ème année, pour les apprenants de :

• Moins de 18 ans : 689,10€ (39% du SMIC)
• De 18 à 20 ans : 901,13€ (51% du SMIC)
• De 21 ans et plus : 1 077,82€ (61% du SMIC)

En 3ème année, pour les apprenants de :

• Moins de 18 ans : 971,80€ (55% du SMIC)
• De 18 à 20 ans  : 1 183,83€ (67% du SMIC)
• De 21 ans et plus : 1 378,20€ (78% du SMIC)

DANS LE CADRE D’UN CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION

La rémunération en contrat de professionnalisation varie selon le niveau de qualification et l’âge de l’alternant. Contrairement au contrat d’apprentissage, il n’y a aucune limite d’âge pour suivre sa formation en contrat de professionnalisation. Passé 26 ans, la rémunération équivaut à 100% du SMIC​​.

Pour les apprenants de niveau inférieur au Bac Pro de :

• Moins de 21 ans : 971,81€ (55% du SMIC)
• 21 ans à 25 ans révolus : 1 236,85€ (70% du SMIC) 

Pour les apprenants de niveau égal ou supérieur au Bac Pro de :

• Moins de 21 ans : 1 148,50€ (65% du SMIC)
• 21 ans à 25 ans révolus : 1 413,54€ (80% du SMIC)

Les grilles de salaire apprenti ci-dessus ont été calculées à partir du SMIC mensuel de 1 747,20 € (Source : alternance.fr) 

Le tuteur a pour mission d’accueillir, d’aider, d’informer, de guider l’apprenant, et de veiller au respect de son emploi du temps. Il assure la liaison avec l’organisme ou le service de formation chargé de mettre en œuvre les actions de professionnalisation et participe à l’évaluation du suivi de la formation. Il contribue à l’acquisition par l’apprenant dans l’entreprise des compétences correspondant à la qualification recherchée et au titre ou diplôme préparés, en liaison avec le centre de formation d’apprentis.

• L’aide à l’embauche
  • L’aide à l’embauche d’un alternant est prolongée pour les contrats signés entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2024. Son montant est égal à 6 000 €. Elle est octroyée uniquement pour les 12 premiers mois de contrat L’apprenti doit préparer un diplôme ou un titre à finalité professionnelle inférieur ou égal au niveau 7 (BAC+5) du cadre national des certifications professionnelles (master, diplôme d’ingénieur…)
• L’aide unique

Pour bénéficier de l’aide unique, 3 conditions doivent être remplies :

• • Le contrat doit être un contrat d’apprentissage
  • Le contrat doit être conclu entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2024
  • L’apprenti doit préparer un diplôme ou un titre à finalité professionnelle inférieur ou égal au niveau 7 (BAC+5) du cadre national des certifications professionnelles (master, diplôme d’ingénieur…)

Conditions particulières pour les entreprises de 250 salariés ou plus :

Les entreprises de 250 salariés ou plus peuvent bénéficier de l’aide si elles respectent l’une des deux conditions suivantes :

• Atteindre au moins 5 % de contrats favorisant l’insertion professionnelle (contrat d’apprentissage, contrat de professionnalisation…) dans l’effectif salarié total annuel, au 31 décembre 2024. Ce taux de 5 %est égal au rapport entre les effectifs relevant des contrats favorisant l’insertion professionnelle et l’effectif salarié total annuel de l’entreprise.
• Atteindre au moins 3 % d’alternants (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation) et avoir connu une progression de 10 % d’alternants au 31 décembre 2024, comparativement à l’effectif salarié annuel relevant de ces catégories (contrats d’apprentissage et contrats de professionnalisation) au 31 décembre 2023.
• Bonus alternance
  • Pour l’embauche d’apprentis supplémentaires (pour les entreprises de plus de 250 salariés).
• Aide à l’embauche pour les apprentis reconnus travailleurs handicapés
  • Le montant de l’aide pour le recrutement d’une personne handicapée dépend du handicap de l’alternant et des besoins et aménagements à mettre en place.

En Europe, les jeunes européens, ressortissant d’un pays de l’Union européenne (UE) ou de l’Espace économique européen (EEE) ou suisse peuvent être engagés par une entreprise française et signer un contrat d’apprentissage ou à un contrat de professionnalisation librement.

En dehors de l’Europe, un ressortissant non européen doit être titulaire d’une autorisation de travail. L’employeur qui souhaite l’embaucher doit vérifier qu’il est bien titulaire d’un document valant autorisation : visa, carte de séjour l’autorisant à exercer une activité professionnelle salariée ou autorisation provisoire de travail. Les démarches de l’employeur sont différentes selon que l’étranger réside déjà en France ou non.