Métier de directeur général adjoint PME-PMI

Un poste de directeur général adjoint, ou DGA, prend un visage différent selon le binôme qu’il forme avec le dirigeant de l’entreprise.Par ailleurs, un directeur ou une directrice générale adjointe peut aussi bien exercer dans une société du secteur privé, un établissement associatif, qu’une collectivité territoriale.

Responsabilités stratégiques et opérationnelles
Numéro 2, binôme indissociable du chef d’entreprise, un DGA participe activement à la prise de décision stratégique et à la gestion globale de l’organisation. Lorsque le dirigeant fixe des objectifs ou détermine une stratégie, il pilote leur concrétisation sur le terrain.

Supervision des fonctions supports
Un directeur général adjoint élabore le déploiement des stratégies, contrôle leur exécution, suit les indicateurs clés. Il est donc amené à superviser les fonctions supports : service commercial, marketing, communication, ressources humaines, affaires financières, informatique.

Soutien à la gouvernance de l’entreprise
Du pilotage global à l’organisation et au management, le directeur général adjoint endosse d’importantes responsabilités. Il soutient le chef d’entreprise dans le cadre des obligations administratives et légales. Même s’il n’a pas le pouvoir de décision, son point de vue pèse fortement dans la conduite de l’établissement.

Des attributions à géométrie variable
Les attributions d’un DGA sont très variables selon son secteur d’activité, la taille de l’organisation, le degré de délégation qui lui est accordé. Par exemple, une offre de poste DGA diffère radicalement si elle est proposée par une association ou par des collectivités territoriales. Dans un petit établissement, l’adjoint du dirigeant peut en plus endosser le rôle de DRH ou de DAF. Inversement, dans une très grande organisation, il devra déléguer certaines responsabilités.

Ses missions lui confèrent un champ d’action aussi large que décisif.

La coordination et la mise en œuvre opérationnelle
Un directeur général adjoint supervise et coordonne les directions fonctionnelles de l’entreprise, afin qu’elles atteignent les objectifs fixés par la direction générale.

• Concrètement, il travaille donc en étroite collaboration avec le DRH, le DSI, le DAF ou encore avec le responsable de la division juridique.
• Il élabore les projets de budget, les plans de développement.
• Il effectue le contrôle des processus et, le cas échéant, les ajuste.

Contrôle de gestion et optimisation des ressources
Le DGA joue un rôle central dans le développement de la performance de l’entreprise.

• Il supervise les audits internes, rédige les comptes-rendus.
• Il assure le contrôle de gestion, met en place des indicateurs de performance et l’aménagement des plans d’optimisation.
• Il contrôle également la politique salariale.

Soutien au dirigeant

• L’adjoint prépare les différents conseils d’administration, les comités et toutes les instances de gouvernance de son établissement.
• Il seconde le dirigeant dans la gestion quotidienne de l’entreprise. Il peut ainsi, par délégation, traiter certains dossiers, répondre en son nom, gérer des plannings et des événements internes.

Leadership et vision stratégique
Le directeur général adjoint doit impulser à ses équipes un regard global, à moyen et long terme. Son rôle implique de maîtriser les techniques de management, avec une réelle aptitude à créer la cohésion entre les services.

Gestion et organisation
L’agilité à anticiper, planifier, coordonner les projets complexes est cruciale. Le DGA doit aussi savoir travailler de manière transversale, en intégrant la gestion simultanée des ressources humaines, matérielles, logistiques, financières. Pour réussir, il détient une bonne connaissance des différents métiers de son entreprise.

Compétences techniques
Pragmatique, le DGA possède des compétences solides en analyse financière et contrôle de gestion. Il connaît les réglementations en droit social, en fiscalité.

En France, le revenu brut annuel d’un directeur général adjoint en CDI fluctue selon le rôle qui lui est confié, la ville ou la région (une ville comme Paris peut afficher des salaires plus élevés), la taille de l’entreprise et le secteur d’activité.

• Les offres de recrutement en début de carrière proposent une fourchette de 35 à 60 K€ bruts annuels.
• Les candidats expérimentés peuvent prétendre de 60 à 100 K€.
• Dans le service public, la grille de rémunération d’un DGA varie selon son échelon (HEA ou HEB) qui détermine son grade et l’indice de son salaire. Elle reste très proche des chiffres du secteur privé.

Il n’y a pas de diplômes spécifiques au directeur général adjoint, mais plutôt la combinaison de plusieurs atouts :

• Une formation solide préparant à la gestion et à l’administration des entreprises, à la finance, au commerce, au management
• Un passage par un poste d’encadrement est souvent recommandé

Dans la fonction publique, la nature du poste diffère selon le nombre d’habitants et la taille des communes. Le poste de directeur général adjoint est néanmoins accessible partout par concours et il est possible de s’y préparer dans des écoles.

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